
Bienvenue dans l’univers fascinant de l’économie, où les principes fondamentaux orientent notre compréhension des comportements de consommation. Aujourd’hui, nous plongeons dans le cœur même de la théorie de l’utilité à travers les célèbres lois de Gossen. Ces lois, élaborées par l’économiste allemand Hermann Heinrich Gossen au XIXe siècle, demeurent d’une pertinence remarquable pour analyser nos choix économiques quotidiens. La première loi, aussi connue sous le nom de loi de l’utilité marginale décroissante, implique que la satisfaction tirée de la consommation d’un bien diminue avec chaque unité supplémentaire consommée. Cette idée est cruciale pour comprendre pourquoi nous diversifions instinctivement nos achats. La deuxième loi, quant à elle, expose l’approche optimale de la répartition de nos ressources limitées afin de maximiser le bien-être global, une conceptuation intuitive mais essentielle de l’efficacité économique. Enfin, si Gossen s’est arrêté à ces deux lois, son travail a posé les fondements pour la théorie de l’équilibre général, qui examine comment ces principes s’appliquent à l’ensemble de l’économie. Décortiquons donc ensemble l’impact de ces concepts non seulement en théorie, mais aussi dans nos décisions quotidiennes.
La Première Loi de Gossen : La Saturation des Besoins
L’économiste Hermann Heinrich Gossen (1810-1858) a formulé ce qui est maintenant connu sous le nom de premières lois de l’utilité marginale. La première loi, plus communément appelée la loi de la saturation des besoins, stipule que l’utilité marginale d’un bien ou service diminue à mesure qu’une personne en consomme davantage. En d’autres termes, plus nous consommons un produit, moins nous trouvons de satisfaction à consommer une unité supplémentaire. Cette découverte fut une pierre angulaire dans la théorie de l’utilité en économie. Voici quelques exemples où cette loi peut être observée dans la vie quotidienne :
- Se rassasier avec un type d’aliment après en avoir beaucoup mangé.
- La valeur perçue de chaque euro supplémentaire diminue à mesure que la richesse d’un individu augmente.
- La moindre excitation fournie par le visionnage successif d’épisodes d’une série télévisée favorisant le binge-watching.
La Seconde Loi de Gossen : L’Équilibrage des Marginales Utilités
La seconde loi établit qu’en présence d’une contrainte budgétaire, les consommateurs répartissent leurs dépenses de manière à égaliser l’utilité marginale par unité monétaire dépensée sur tous les biens et services. Cela signifie que pour maximiser leur utilité totale, les consommateurs ajusteront leur consommation jusqu’au point où le rapport de l’utilité marginale au coût de la dernière unité monétaire est le même pour tous les biens. Les implications de cette loi peuvent être illustrées comme suit:
| Bien | Utilité marginale de la dernière unité | Coût de la dernière unité | Utilité marginale par euro dépensé |
|---|---|---|---|
| A | 30 | 10€ | 3 |
| B | 80 | 20€ | 4 |
| C | 50 | 25€ | 2 |
Limites et Critiques des Lois de Gossen
Malgré leur influence significative dans l’élaboration des théories économiques modernes, les lois de Gossen font face à diverses critiques et limites. D’abord, elles reposent sur l’hypothèse de la rationalité complète des consommateurs, ce qui est souvent remis en question par la théorie des perspectives et la finance comportementale. De plus, ces lois envisagent l’utilité de manière quantifiable et interpersonnellement comparable, ce qui est difficilement mesurable dans la réalité. Voici quelques critiques courantes :
- Subjectivité de l’utilité : L’utilité est subjective et varie d’une personne à l’autre, ce qui complexifie son application universelle.
- Préférences non cohérentes : Les humains ne possèdent pas toujours des préférences cohérentes ou stables dans le temps.
- Influence des autres facteurs : Des facteurs externes, tels que les tendances, la mode ou le statut social, peuvent influencer la décision du consommateur, allant ainsi à l’encontre des postulats des lois de Gossen.
Quelles sont les deux lois de Gossen et comment expliquent-elles le comportement du consommateur?
Les deux lois de Gossen expliquent le comportement du consommateur en termes d’utilité et de choix. La première loi, aussi appelée la loi de l’utilité marginale décroissante, stipule que l’utilité marginale d’un bien diminue à mesure que le consommateur en consomme davantage. En contexte d’argent, cela signifie qu’à mesure que l’on dépense de l’argent pour un certain bien ou service, chaque unité supplémentaire procure moins de satisfaction que la précédente.
La deuxième loi, la loi de l’égalisation de l’utilité marginale par unité de monnaie, postule que le consommateur distribue son budget de façon à ce que l’utilité marginale par unité de monnaie soit égale pour tous les biens. En d’autres termes, dans le cadre budgétaire, un consommateur répartira ses dépenses jusqu’à ce que le dernier centime dépensé dans chaque catégorie de biens génère le même niveau d’utilité supplémentaire.
Comment la première loi de Gossen est-elle utilisée pour déterminer le point de saturation dans la consommation d’un bien?
La première loi de Gossen, également connue sous le nom de loi de l’utilité marginale décroissante, indique que l’utilité que l’on tire de la consommation supplémentaire d’un bien diminue au fur et à mesure que l’on consomme plus de ce bien. Pour déterminer le point de saturation dans la consommation d’un produit, on observe le moment où l’utilité marginale devient nulle : c’est le point où la consommation supplémentaire de ce bien n’apporte plus de satisfaction. En contexte d’argent, le point de saturation serait atteint quand une unité supplémentaire de dépense en argent sur ce bien ne procure plus aucun accroissement de satisfaction ou de bonheur au consommateur.
En quoi la deuxième loi de Gossen est-elle fondamentale pour comprendre l’allocation optimale des ressources?
La deuxième loi de Gossen, ou loi de l’utilité marginale décroissante, est fondamentale pour comprendre l’allocation optimale des ressources car elle stipule que la satisfaction ou l’utilité tirée d’un bien diminue à mesure que la quantité consommée augmente. En contexte de l’argent, cela signifie qu’un individu répartira son argent sur différents biens jusqu’à ce que l’utilité marginale de l’euro dépensé soit égale pour tous les biens. Cela conduit à une allocation efficace de l’argent, maximisant ainsi la satisfaction totale obtenue à partir des ressources limitées disponibles.





